Cyclisme

Greipel triple la mise

André Greipel est bien le roi du sprint massif cette année. Au Cap d'Adge, le Gorille a devancé Peter Sagan sur la ligne de la treizième étape. L'Allemand a obtenu sa troisième victoire lors de ce Tour en réussissant à rester dans le groupe de tête lors de la difficulté du jour, le Mont-Saint-Clair, contrairement à Mark Cavendish.

L'étape a été marquée par la longue échappée de huit coureurs (Bouet, Curvers, Dumoulin, Engoulvent, Ladagnous, Morkov, Pineau et Urtasun), qui ont compté un peu moins de dix minutes d'avance après 35 kilomètres. Ils ont été repris à Sète, plus de 15o kilomètres plus loin, à l'exception de Mickael Morkov. Le Danois, grand animateur de cette édition et ancien porteur du maillot à pois, était parti seul au km 64 mais son avance d'une minute a fondu comme neige au soleil dans le Mont Saint-Clair, la seule difficulté du jour, sise dans la cité de George Brassens.

Cette cote courte (1,6 km) mais sévère (10,2% de moyenne), dont le sommet situé à 23 kilomètres de l'arrivée a été franchi en premier par Cadel Evans, a sonné le glas des espoirs de plusieurs sprinteurs, dont Mark Cavendish et Matt Goss. D'autres ont réussi à franchir l'obstacle dans le groupe de tête, dont Greipel.

Sanchez avait la foi

Luis Leon Sanchez (Rabobank), l'un des coureurs les plus combatifs du Tour, a remporté la quatrième victoire de sa carrière sur la Grande Boucle en arrivant détaché à Foix. Le puncheur espagnol a devancé de 47 secondes Peter Sagan, Sandy Casar (qui avait passé en tête la principale difficulté du jour, le Mur de Péguère, 1re catégorie), Philippe Gilbert et Gorka Izaguirre. Ces cinq-là faisaient partie d'une échappée de onze coureurs lancée en deux temps après le passage du Col du Portel (km 30, 2e catégorie, à 38,5 km de l'arrivée) et qui a compté jusqu'à quinze minutes d'avance. Sanchez, qui avait été agacé la veille d'avoir été pris en chasse par Bradley Wiggins dans le final, a porté l'attaque décisive à onze kilomètres de le ligne.

Cette étape a été marquée par le jets du punaises ou de clous sur la chaussée du Mur de Péguère après le passage du groupe de tête. Si Vincenzo Nibali et Bradley Wiggins ont crevé une fois, Cadel Evans a dû s'arrêter à trois reprises. L'Australien a notamment dû attendre une roue arrière de rechange pendant de très longues secondes a sommet du Mur. Wiggins a donné la consigne de freiner le rythme pour favoriser le retour d'Evans alors que Pierre Rolland en profitait pour partir.

Sagan il est vraiment chaud pour un sprinteur

trop louche

mdr

bah attend tu as vu l'étape du jour ?

Hushovd jette l'éponge

Thor Hushovd (BMC), incertain après son abandon sur le Tour de Pologne, samedi, a annoncé qu'il renonçait aux JO de Londres en raison d'ennuis de santé, lundi. «Les JO étaient le principal objectif de la saison et une course qui m'aurait particulièrement bien convenu. Ma priorité est que la Norvège dispose de la meilleure équipe possible de cyclisme sur route à Londres mais je dois malheureusement renoncer car mon corps ne fonctionne pas de façon optimale», a indiqué le champion du monde 2010 dans un communiqué de la Fédération norvégienne de cyclisme. Le coureur de 34 ans sera remplacé à Londres par Vegard Stake Laengen, 23 ans.

La raison de son état de santé n'est pas connue, même si l'hypothèse d'une infection virale de type mononucléose a été avancée. «Il a quelque chose dans le corps qui fait que celui-ci ne réagit pas comme il devrait. J'ignore si c'est un virus ou autre chose mais nous nous efforçons de trouver la cause», a déclaré à l'AFP son entraîneur, Atle Kvaasvoll.

Fedrigo passe la quatrième

Pierrick Fedrigo a remporté ce lundi sa quatrième victoire d'étape sur le Tour de France, ce qui est aussi le quatrième succès d'un Français depuis le départ à Liège après ceux de Thibaut Pinot, Thomas Voeckler et Pierre Rolland. Voeckler faisait justement partie de l'échappée de six coureurs lancée au 62e kilomètre de cette quinzième étape courte (158,5 km) malgré l'absence de réelles difficultés. Fedrigo a faussé compagnie à ses compagnons à 6,5 km de l'arrivée, seul l'Américain Christian Vande Velde (Garmin) parvenant à le suivre mais sans l'inquiéter dans le final. C'est la deuxième fois que le coureur de FDJ-Big Mat gagne à Pau après 2010.

ouai j'avais vu l'etape
les français ils st presents

Fränk Schleck quitte le Tour

«Un résultat anormal» a été décelé lors d'un contrôle antidopage de Fränk Schleck. S'il n'est pas suspendu par l'UCI, l'équipe RadioShack a annoncé dans la foulée qu'il quittait le Tour.

L'examen d'un échantillon urinaire prélevé le samedi 14 juillet, jour de la treizième étape du Tour de France, a fait l'objet d'un «résultat d'analyse anormal», a annoncé mardi l'Union cycliste internationale (UCI). Le laboratoire de Châtenay-Malabry a décelé dans cet échantillon de Fränk Schleck la présence d'un diurétique, le Xipamide, molécule utilisée dans le traitement de l'hypertension et d'oedèmes. «Le règlement antidopage de l'UCI ne prévoit pas la suspension provisoire vu la nature de la substance, qui est une substance spécifiée», précise le communiqué.

Les substances spécifiées, auparavant appelées substances spécifiques, sont celles dont «il est plus vraisemblable que (leur) présence puisse s'expliquer par une cause crédible non liée au dopage (que) dans le cas de certaines substances comme les stéroïdes et les hormones de croissance humaine», précise l'Agence Mondiale antidopage sur son site. Dans ce cas, la sanction peut aller d'une réprimande à deux ans de suspension. S'il n'est pas suspendu automatiquement, l'ainé des Schleck, douzième du classement général avant la journée de repos, ne prendra pas le départ mercredi de Pau. Il aurait décidé de lui-même de quitter la Grande Boucle immédiatement selon l'attaché de presse de la formation RadioShack.

«Ce produit n'est présent dans aucun des médicaments que l'équipe utilise et la raison de sa présence dans l'échantillon d'urine n'est pas claire pour l'équipe, explique un communiqué de Radioshack. Elle ne peut donc pas expliquer sa présence à cet instant. (...) Même si un échantillon A anormal ne requiert pas cette mesure (le retrait de l'épreuve), M. Schleck et l'équipe croient que la décision juste est de permettre au tour de continuer dans le calme et à Fränk Schleck de préparer sa défense.» Les diurétiques sont des produits facilitant l'élimination de l'eau du corps humain et peuvent être utilisé en tant que produits masquants. Ils sont aussi suspectés d'être pris en complément dans les transfusions sanguines.

Voeckler, le col bleu

Alors que les leaders se neutralisaient, sauf un Cadel Evans à l'agonie, Thomas Voeckler volait vers sa deuxième victoire dans ce Tour en passant quatre cols pyrénéens en tête !

Quand Thomas Voeckler grimpe, c'est quatre à quatre. Quatre, comme le nombre de cols qu'il a passés en tête mercredi. Quatre sommets mythiques : l'Aubisque, le Tourmalet (Hors-Catégorie), Aspin et Peyresourde (1re catégorie). Sans espoir au général, le coureur d'Europcar visait prioritairement le maillot à pois. «Pour moi, la course s'arrête demain (avec la dernière étape de haute-montagne)», imagine-t-il. Il le prend pour quatre points au Suédois Fredrik Kessiakoff, deuxième à l'Aubisque, quand un groupe de 38 échappés (!) menait la course, et quatrième au Tourmalet, mais qui a pioché ensuite. «J'avais quatre courses aujourd'hui, lâchait-il à l'arrivée. Avec les stages, les compétitions, Je connaissais chaque mètre des 191 km.»

Quatre, comme le nombre de victoires d'étapes sur le Tour dans sa carrière. Le favori du public était déjà arrivé détaché à Bagnères-de-Luchon. C'était en 2010, avec 1'20" d'avance sur Ballan et Arrietta. Cette fois, il a devancé de 1'40" Chris Anker Sorensen, de 3'22" Gorka Izaguirre et Alexandre Vinokourov, et de 3'58" Brice Feillu. Ce dernier était le seul à avoir suivi Voeckler quand il s'est échappé dans la montée du Tourmalet. «J'avais besoin d'un collègue qui s'engage sans retenue mais dont je sens que j'ai plus de pointe de vitesse que lui», a expliqué l'ancien Maillot Jaune. Mais si le grimpeur de Saur-Sojasun, malade durant toute la première semaine, était encore là pour assurer des relais dans Aspin, il a craqué à la moitié de la montée de Peyresourde. A ce moment-là, le peloton, pointé à dix minutes, avait déjà lâché toute chasse depuis longtemps et les poursuivants immédiats, tous à plus d'une minute, n'avaient plus d'espoir de recoller.

Quatre, c'est aussi le nombre de vainqueurs français sur ce Tour. Avec cinq succès (deux pour Voeckler après celle du Grand Colombier, déjà à l'issue d'une journée de repos, une pour Pinot, Rolland et Fédrigo), ils font mieux que tous les autres et se rapprochent des six succès de 2010. Cela permet d'égayer le quotidien car la lutte pour le Maillot Jaune a encore été neutralisée lors de cette première des deux étapes de haute montagne pyrénéenne. Même si les Liquigas se sont mis en tête du peloton dans Aspin, Ivan Basso le premier, cela n'a pas permis de faire vaciller l'équipe Sky. Bradley Wiggins et Chris Froome sont arrivés dans la roue de Vincenzo Nibali à 7'09". Ce qui n'est pas le cas de Cadel Evans, en grande difficulté et qui finit à 11'56". Désormais septième du général, il laisse la quatrième place à Jurgen Van den Broeck, plus discret qu'attendu et passe même derrière son équipier Tejay Van Garden. Une vraie passation de pouvoir, jusqu'au bout.

aujourd'hui j'espere que Nibali va encore attaquer. Cadel evans il va encore craqué aujourd'hui mdr

Valverde sauve son Tour

Jusque là, Alejandro Valverde, 21e jeudi matin à plus d'une demi-heure de Bradley Wiggins, avait déçu. Mais cela est effacé après la victoire de l'Espagnol dans la 17e étape, la dernière de haute-montagne, entre Bagnères-de-Luchon et Peyragudes. Cela n'a pas tenu à grand chose cependant : le coureur de l'équipe Movistar était seul devant après avoir lâché les autres échappés (Rui Costa, Kadri, Leipheimer, E. Martinez...) dans l'ascension du Port de Balès, col Hors-Catégorie placé à 32 km de la ligne. Mais dans les derniers kilomètres, il a vu revenir dans son dos le duo Chris Froome - Bradley Wiggins, qui a lâché tous ses concurrents dans les trois derniers kilomètres de la montée vers la station pyrénéenne avec un rythme infernal. Il s'est finalement imposé avec vingt secondes d'avance sur ces deux-là. Thibault Pinot se classe quatrième, Pierre Rolland cinquième.

Jsuis sur que Froome aurait gagner si il était pas obliger d'attendre Wiggins

oui largement

On a retrouvé Cavendish

Si les Sky avaient raté la victoire d'étape dans les Pyrénées par mésentente, Mark Cavendish a mis tout le monde d'accord en arrivant en fusée sur la ligne à Brive-la-Gaillarde.

Transformé en coéquipier de luxe dans la surpuissante équipe Sky, entre prise de vent et convoyage de bidons, Mark Cavendish a montré qu'il restait un coureur hors-norme. Si le Tour 2012, ne restera pas forcément dans les mémoires, ce sera le cas de sa très impressionnante dernière ligne droite. Dans les deux cents derniers mètres, le Britannique a contourné et laissé sur place les derniers échappés pour s'imposer de plusieurs longueurs devant Matt Goss et Peter Sagan, le premier Français étant le vétéran Sébastien Hinault, huitième.

Depuis sa victoire à Tournai dans la deuxième étape, le "Cav" avait perdu la réussite qui faisait de lui l'épouvantail total des arrivées groupées. Entre chutes et absence de train, le champion du monde avait laissé André Greipel et Peter Sagan se partager trois victoires chacun sur le plat. Il a remis tout le monde d'accord en avalant littéralement Luis Leon Sanchez et Nicolas Roche, respectivement quatrième et cinquième, qui avaient abordé en tête la dernière ligne droite en tête après un final rendu difficile par la Côte de Lissac à dix kilomètres de l'arrivée. A voir ses poings levés et la rage déployée sur la ligne, il est évident que le "Manxman" avait emmagasiné une soif de revanche. «J'avais faim de victoires et je peux encore gagner sur les Champs-Elysées», a rappelé l'insatiable, déjà vainqueur ces trois dernières années à Paris.

La vingt-deuxième victoire d'étape de Mark Cavendish sur le Tour, ce qui en fait le quatrième meilleur performeur de l'histoire de l'épreuve, au même niveau que Lance Armstrong et André Darrigade, est une surprise car beaucoup de coureurs étaient persuadés qu'un petit groupe irait au bout. «On ne s'attendait pas du tout à ça, affirme Thibaut Pinot. On pensait qu'une échappée irait au bout et qu'on finirait tranquille derrière. Mais ça roulait vite, à 45 km/h, c'était impressionnant.» Les seize coureurs réunis devant à partir du km 70, dont seulement deux Français, Julien Fouchard et Jérémy Roy, n'ont guère compté au maximum que 3'30" d'avance. Les derniers éléments ont été repris dans la descente de la Côte de Lussac, de nombreuses attaques se développant autour de Vinokourov, puis de Roche et Sanchez. Avant donc le retour en fusée de Cavendish, ramené à l'avant par Bradley Wiggins lui-même. «C'est mon cadeau», a résumé le Maillot Jaune.

J'espere qu'il gagnera aux Champs-Elysées

j'aimerais que ça soit un français mais ça va être dur

Le point d'honneur de Wiggins

Les points sur les "i" de Wiggins ! A l'issue de la 19e étape, un long contre-la-montre de 53,5 km et plat comme la main, le maillot jaune a accentué son avance au général et ajouté un peu plus d'ampleur à sa domination sur ce Tour 2012. Sauf accident dimanche, vers les Champs-Elysées, Wiggins succèdera à Cadel Evans au palmarès. Ce samedi, le leader du Team Sky a devancé son équipier Chris Froome de plus d'une minute, et désormais repoussé au-delà des trois minutes au général. Du côté des Français, la mission est également accomplie : Pierre Rolland (8e) et Thibaut Pinot (10e), sont parvenus à conserver leur place pour finir tous les deux dans le top 10.

Comme à Besançon, lors de la 9e étape, le Team Sky a donc placé deux éléments aux deux premières places. Pour le même résultat final. Sur la ligne, "Wiggo", qui a été le seul à rouler à plus de 50km/h de moyenne, a repoussé "Froomey" à 1'16". Longtemps en tête de l'épreuve, l'Espagnol Luis Leon Sanchez a complété le podium, à 1'50" du vainqueur, juste devant Peter Velits (4e à 2'02") et Richie Porte (5e à 2'25"). Septième à 2'34", l'Américain Tejay Van Garderen n'a pas été en mesure de faire son retard sur Jürgen Van den Broeck (26e à 4'22"), qui restera quatrième du général. En fait, il n'y a aucun changement notable dans le top 10, hormis le gain d'un rang d'Haimar Zubeldia. En roue libre (52e à 5'54"), Cadel Evans a dû céder sa sixième place au profit de l'Espagnol de RadioShack (42e à 5'32").

Ce nouveau triomphe du maillot jaune porte à cinq le nombre de bouquets décrochés par la formation britannique sur cette édition 2012. Il pourrait en avoir un sixième, dimanche, si Mark Cavendish décide de prolonger sa série sur les Champs-Elysées débutée en 2009.

Wiggins il etait trop chaud par contre evans il etait carbo

British jusqu'au bout

L'arrivée en vainqueur de Bradley Wiggins sur les Champs-Elysées a été doublée d'une victoire de son compatriote et coéquipier Mark Cavendish. C'était le Tour of France.

La dernière étape du Tour est par définition une parade, un moment à part, un moment ou "l'après" a déjà avalé le présent. Même sous la pression, on ne dira pas que cela a été pire cette année, bien qu'il n'y ait pas eu vraiment de suspense quand à une arrivée au sprint. D'accord, il y a eu une échappée et onze coureurs avaient une trentaine de secondes d'avance à vingt kilomètres de l'arrivée, alors que le peloton montait et descendait les Champs-Elysées, comme de tradition. Mais les Sky et les Orica-GreenEDGE, après s'être saluées à l'entrée dans Paris, ne voulaient pas qu'on leur vole leur arrivée groupée. Alors ils ont fait le travail.

Et la première fois qu'un champion du monde gagne à Paris.Les derniers échappés, Rui Costa , Sébastien Minard et Jens Voigt, ont été repris à trois kilomètres de l'arrivée. Les grosses cuisses ont pu s'amuser entre elles, ce qui renvoie au final de la course en ligne des JO de Londres, où ils pourraient encore se battre entre eux. Le favori sera Mark Cavendish et ça tombe bien, il a gagné ce dimanche. Cette victoire, la vingt-troisième de sa carrière dans le Tour, lui permet d'empocher un troisième bouquet depuis le départ à Liège. Ce qui fait de lui le performeur n°1 (ex-aequo avec André Greipel et Peter Sagan) pour la cinquième année de suite ! Tant qu'on y est, c'est aussi sa quatrième victoire en quatre ans à Paris, un record qui justifie à lui seul sa présence jusqu'au bout.

Ah non, il y avait deux autres excellentes raisons d'arriver pour lui à Paris. Il est le premier à s'imposer à Paris avec le maillot de champion du monde. Et surtout il est là pour assister au sacre de Bradley Wiggins, auquel le "Cav" a livré son obole. Au bout du bout, ce Tour, qui n'a pas offert de véritable suspense, était donc bien une histoire britannique. De la petite reine à la Reine tout court, il y avait un pas que l'équipe Sky a franchi allégrement, s'offrant un doublé avec Bradley Wiggins en premier vainqueur british de l'histoire de la Grande Boucle et Chris Froome à la deuxième place. Au point qu'onn oublierait presque que Vincenzo Nibali monte aussi sur le podium. Froome a été aussi peu lisible que redoutable en montagne, mais il a avant tout joué un rôle primordial. C'est bien une aventure collective qui est récompensée. «On a vu que si on se met des buts très hauts, si on travaille avec une intensité énorme, qu'on ajoute un peu de science et des coureurs très talentueux, c'est possible», résume le patron de l'équipe Sky David Brailsford. Si leurs adversaires veulent combler leur retard, ils ont un bel exemple à suivre.

Cavendish a gagner comme je l'espérai

vivement l'an prochain, départ en Corse

la montagne sera plus intéressante avk Contador et Schleck en plus Froome aura pas besoin de travailler pour Wiggins

une honte que Contador revient