JO Para

Rozoy débloque le compteur

Charles Rozoy a décroché jeudi la médaille d'or en 100m papillon dans la catégorie S8 (1'01''24). Archi-dominateur dans les séries matinales, le Français a confirmé sa suprématie dans la discipline. Champion du monde et d'Europe en titre sur la distance, il décroche le titre suprême à 23 ans à l'issue d'une course parfaitement maîtrisée. Grâce au nageur, paralysé du bras gauche, la France tient sa première médaille d'or des Jeux Paralympiques. Et Charles Rozoy pourrait en ramener d'autres puisqu'il est également engagé en 50 et 100m nage libre et en 200m 4 nages.

Thirionet en bronze

Laurent Thirionet a décroché le bronze ce vendredi en poursuite individuelle dans la catégorie C2. Il apporte à la France sa deuxième médaille et signe son 7e podium paralympique.

Il a beau dire que le finish en trombe est « (sa) marque de fabrique », Laurent Thirionet est tout de même soulagé d'arracher la médaille de bronze au nez et à la barbe de Colin Lynch, son adversaire pour la médaille de bronze. «On savait qu'il allait partir plus fort. Il a ses deux jambes, donc il démarre mieux que moi, explique le cycliste, amputé de la partie inférieure de la jambe gauche. L'écart n'a pas dépassé les deux secondes et j'ai mis la machine en route.» Dans le dernier des trois kilomètres de poursuite, il a alors grappillé son retard, pour finalement s'imposer d'un souffle (3'53''547 contre 3'53'667) et décrocher, à 41 ans, sa septième médaille paralympique en quatre Jeux.

«Les deux premiers (le Chinois Guihua Liang et l'Allemand Tobias Graf) sont plus jeunes . La relève est là, mais à force de travail, j'ai réussi à décrocher une médaille donc c'est super.» Et ce d'autant plus que sur cette épreuve, «j'étais venu pour voir et tester mes sensations avant le chrono de mercredi». Car l'objectif central de Laurent Thirionet reste la défense de son titre en contre-la-montre, acquis il y a quatre ans dans les rues de Pékin. «Je suis venu pour ça et les deux qui ont été devant moi aujourd'hui, je veux les mettre derrière.» La boucle serait alors bouclée et le Français pourrait alors partir à la retraite l'esprit tranquille, avec une huitième et dernière médaille. Dans les tribunes du vélodrome, son fils a déjà récupéré la septième autour de son cou.

Natation - Smétanine, acte 1

Quadruple médaillé à Pékin en 2008, David Smétanine a ouvert son compteur à Londres vendredi soir en prenant l'argent sur 50m nage libre dans la catégorie S4. En 38''75, le Français a été devancé par l'Ukrainien Mustafaiev (38''26). Il lui reste néanmoins trois courses (100 et 200 nage libre et 50 m dos) pour monter sur la plus haute marche du podium.

ya 4 médaille pour la france pour l'instant

zut j'en ai raté une

Tir - L'argent pour Voltz

Raphaël Voltz accroche la médaille d'argent en carabine à 10m couché dans la catégorie R5. Après un sans-faute en qualifications, avec un score de 600, le Français a enchaîné en finale, arrachant la deuxième place au shoot-off au détriment du Britannique James Bevis. L'Ukrainien Vasyl Kovalchuk a été sacré champion olympique. Le tireur apporte en tout cas à la délégation française sa cinquième médaille.

cool

Tir - Fèvre-Chevalier en or

Dans la foulée de la médaille d'argent de Raphaël Voltz, Cédric Fèvre-Chevalier décroche l'or en carabine à 10m couché dans la catégorie R3.

La patience est une vertu dont Cédric Fèvre-Chevalier peut se targuer. Lui qui se voyait déjà en haut de l'affiche à Pékin en 2008 a finalement attendu Londres quatre ans plus tard pour assouvir son rêve. Quatre années durant lesquelles il a tergiversé, après sa non-sélection pour les Jeux dans la capitale chinoise. Resté au pays au profit d'un autre Français, il a finalement décidé de ne pas abandonner sa discipline favorite, qu'il pratique depuis l'âge de 14 ans. Bien lui a pris.

A 28 ans, il a pu non seulement atteindre son objectif de participer aux Jeux Paralympiques mais il est en plus certain de rentrer dans sa Bourgogne natale avec l'or autour de son cou. Engagé ce samedi en tir à la carabine à 10m couché, il a d'abord sorti un parcours parfait en qualifications avec le score maximal de 600 et n'a pas tremblé en finale. Tout le contraire de son adversaire chinois, Zhang Cuiping, qui a laissé filer le titre à deux tirs du but. Suffisant pour que Cédric Fèvre-Chevalier vire en tête. Son calme légendaire a fait le reste et apporté à la France une deuxième médaille d'or. Une fois la sienne récupérée, le Français a filé à l'entraînement pour préparer sa compétition en 50m couché prévue mardi. Le bonheur patientera un peu lui aussi.

La délégation française a empoché dimanche matin trois nouvelles médailles, deux en argent en aviron et une en bronze en athlétisme, portant son total à onze depuis le début des jeux Paralympiques à Londres.

En aviron, Nathalie Benoit (skiff) ainsi que le duo Perle Bouge - Stéphane Tardieu (deux de couple mixte) ont décroché une médaille d'argent, alors que Marie-Amélie Le Fur s'est emparée du bronze dans l'épreuve du saut en longueur (F42/44).Au total la France a décroché 11 médailles depuis le début des Paralympiques: 2 en or, 5 en argent et 4 en bronze.

J'ai l'impression ils vont mieux faire que les français des JO normal pck la ils ft un bon début .

Athlé - François-Elie, un miracle en or

Mandy François-Elie s'est adjugée l'or sur 100m dans la catégorie T37 (14''08, record d'Europe), plus de trois ans après un accident vasculaire cérébral.

Son sourire et son bonheur sont communicatifs à peine la ligne franchie. Le Stade Olympique, debout, tombe sous le charme de Mandy François-Elie (23 ans), rayonnante sur la piste, quelques secondes après avoir coupé en tête la ligne du 100m. Peu importe la catégorie, peu importe le chrono (14''08, record d'Europe tout de même), la performance ne peut que susciter l'allégresse parmi ceux qui connaissent son histoire et la suivent depuis des années, à commencer par sa mère, Marie-Amélie, assise au milieu de la foule. Ceux-là mêmes qui ont choyé un espoir de l'athlétisme martiniquais sur 400m (record de Martinique en 55''23). Ceux-là mêmes qui, en décembre 2008, ont appris son accident vasculaire cérébral et ont espéré qu'elle sorte de son coma. Ceux-là mêmes qui l'ont vue revenir à la vie, avec le sport comme thérapie.

De sa rééducation à l'hôpital Saint-Anne à Paris au titre paralympique, le chemin a été semé d'embûche. A force de courage et de volonté, elle retrouve ses sensations et prend une licence handisport à l'automne... 2011. A neuf mois des Jeux paralympiques, elle est encore dans l'anonymat le plus complet. La révélation arrivera au meeting d'Aix-les-Bains en mai dernier où elle sort les minima sur 100, 200 et 400m. Sélectionnée de dernière minute, Mandy François-Elie se dit déjà comme dans un rêve. Rêve qu'elle a transformé en nirvana au bout de la ligne droite du stade olympique. « C'est fou, que de la joie», lâche-t-elle. Depuis son AVC, son expression est compliquée. Mais son sourire résume tout.

Athlé - Le bronze pour Casoli

La soirée ne pouvait pas se terminer sans une médaille pour Julien Casoli sur 5000m dans la catégorie T54. Le Français a terminé à la troisième place (11'08''07) derrière le Britannique David Weir (11'07''65) et l'Australien Kurt Fearnley (11'07''90) et conclut en beauté une soirée historique pour l'athlétisme français.

Halté - L'or pour Ghazouani

Souhad Ghazouani a décroché l'or lundi matin en haltérophilie dans la catégorie des -67,5kg, en soulevant une barre de 146kg, record paralympique. Elle apporte à la France son cinquième titre à Londres et sa 21e médaille depuis le début des Jeux.

Tennis de table - Le bronze pour Lamirault

Fabien Lamirault offre au tennis de table français sa troisième médaille paralympique ce lundi, après l'argent de Jean-François Ducay (classe 1) et le bronze de Pascal Pereira-Leal (classe 11). Le Français, tétraplégique, a livré une longue bataille pour venir à bout du Russe Sergueï Poddunyy en cinq manches accrochées (11-6, 7-11, 15-17, 11-9, 11-5).

faudrait 1 ou 2 médaille de plus a la fin de la journée

Escrime - Latrèche en bronze

Alim Latreche a décroché la médaille de bronze en fleuret dans la catégorie B. Il apporte à l'escrime française sa première médaille des Jeux.

Sa collection de médailles au niveau international a beau être impressionnante, Alim Latreche, 32 ans, a découvert une nouvelle émotion de mardi à Londres. « Ce sont mes troisièmes Jeux paralympiques mais ma première médaille en individuel. J'en ai rêvé un long moment », déclare-t-il, lui qui a déjà décroché l'or à Athènes en 2004 à l'épée par équipes. Au niveau mondial, en fleuret, le Grenoblois a déjà connu trois podiums (3e en 2002 et en 2010 et 2e en 2011), qu'il a enfin pu concrétiser dans un évènement d'envergure supérieure.

Sa troisième place, l'escrimeur, paraplégique, est allé la chercher face à l'Italien Marco Cima (15-11). « Il a été meilleur que moi mais je voulais cette troisième place plus que lui. » Sa médaille paralympique enfin assurée en individuel, il va pouvoir se lâcher dès demain, à l'épée, une arme qu'il maîtrise tout autant. « Cette médaille me motive encore plus pour le reste des compétitions. C'est une récompense mais les Jeux ne s'arrêtent pas là. » Vivement la suite.

Athlé - El Hannouni reprend l'or

Assia El Hannouni remporte la finale du 400m dans la catégorie T12 (malvoyantes) en 55''39 et signe un triplé historique sur la distance après Athènes en 2004 et Pékin en 2008. Elle remporte sa septième médaille d'or paralympique !

« Je vais pouvoir me la péter un peu. J'ai battu Usain Bolt. » La comparaison, bien qu'inattendue, trouve rapidement tout son sens : troisième médaille d'or sur 400 après Athènes et Pékin, septième titre paralympique et neuvième podium à des Jeux... Même la star du sprint mondiale ne peut pas (encore) se targuer d'un tel bilan. Ce bilan, c'est celui d'Assia El Hannouni, qui a arraché sur un tour de piste londonien un titre auquel elle seule croyait. Elle seule ? Pas vraiment. A Paris, retenu par un deuil familial, Bruno Gajer a dû vibrer pour sa championne.

A peine sa course finie et son souffle retrouvé, Assia El Hannouni se rue d'ailleurs vers son clan, récupère un téléphone. Au bout du fil, l'homme qui l'a relancée en septembre 2010 vers cet improbable défi, conquérir l'or sur ses troisièmes Jeux paralympiques. « C'est Bruno qui m'a fait devenir une athlète de haut niveau, lâche-t-elle, la voix pleine de sanglots. Grâce à lui, je me suis épanouie en tant que femme. » Elle a aussi lutté à ses côtés pour revenir au top, après deux ans d'arrêt. Lassée, épuisée, après avoir tout gagné, comme elle nous l'avait confié avant de décoller pour Londres. Jusqu'à ce que « mon Bruno » ne lui propose, après plus de deux ans d'arrêt total, de reprendre l'entraînement dans son groupe, avec les Pierre-Ambroise Bosse et autres Muriel Hurtis.

Le travail en valait la peine. Sa joie à gambader autour de la piste après son sacre et son émotion au moment de réaliser lui font dire que « c'est peut-être la plus belle médaille ». Celle de la maturité d'une championne capable d'aller au bout d'elle-même. Celle que plus grand monde ne voyait venir et que finalement personne, pas même l'Ukrainienne Oxana Boturchuk, n'a pu rattraper dans la dernière ligne droite. Quelques minutes plus tard, la désormais septuple médaillée d'or est montée vers la plus haute marche du podium, ovationnée comme il se doit par un public connaisseur. Il y a un mois, ce même stade vibrait aux exploits d'Usain Bolt. Il a découvert Assia El Hannouni. Il pourra la revoir dès jeudi pour le 200m, où elle a, là aussi, deux titres paralympiques à défendre, avant de clore pour de bon une carrière tout simplement exceptionnelle.

Natation - Lorandi passe à l'or

Après ses médailles de bronze en 50m nage libre et en 100m papillon, Elodie Lorandi a décroché l'or mercredi en 400m nage libre dans la catégorie S10. La Française s'est imposée en 4'34''55 et apporte à la France son septième titre paralympique à Londres.

Natation - Smétanine, bronzé et déçu

David Smétanine a arraché la troisième place en finale du 100m nage libre dans la catégorie S4 (1'25''76) mercredi soir. Mais le Français espérait beaucoup mieux.

Après l'argent sur 50m nage libre vendredi dernier, la moisson de médailles de David Smétanine a continué sur 100m. Le problème, c'est que le Français voulait la faire évoluer dans l'autre sens. Sa médaille de bronze obtenue mercredi soir en 100m nage libre est loin de l'avoir satisfait, bien que ce soit sa septième dans des Jeux paralympiques. Justement, il y a quatre ans, le Français avait obtenu l'or mais il a très vite compris dans le bassin de l'Aquatics Center que ce titre serait difficile à défendre.

«L'attente en chambre d'appel a été très longue et physiquement je n'étais pas dedans, a-t-il expliqué. J'étais zen mais pas du tout au point sur la technique. Je suis loin de mon niveau sur la première longueur, je ne nage pas bien du tout. Ça va mieux sur le deuxième 50, je suis plus efficace mais il est trop tard.» Le Mexicain Sanchez Martinez (1''24''28) et l'Espagnol Richard Oribe (1'25''33) ont touché avant lui (1'25''76). «Je suis très déçu, j'espérais beaucoup mieux que ça. Je ne me suis pas reconnu. Se faire battre par plus fort que soi, OK, mais là, je ne peux m'en vouloir qu'à moi-même.» Néanmoins, tout n'est pas perdu pour le Grenoblois, qui a encore le 50m dos (jeudi) et le 200m nage libre (samedi). La première n'est que «du bonus», mais sur la deuxième, il veut «l'or et rien d'autre».

Athlétisme - El Hannouni, l'or pour finir

Assia El Hannouni a décroché l'or en finale du 200m dans la catégorie T12 (malvoyantes), la dernière course de sa carrière. La Française a même amélioré son record du monde (24''46). Déjà titrée sur 400m, elle repart donc de Londres avec deux médailles d'or paralympiques, ce qui porte son total à huit sur trois Jeux. Elle réalise également le triplé sur 200 et sur 400 entre Athènes, Pékin et Londres. Tout simplement exceptionnel !

Cyclisme - Le bronze pour Jeannot

Huit ans après sa troisième et dernière médaille en athlétisme, Joël Jeannot a renoué avec le podium lors de Jeux paralympiques en se classant troisième de la course en ligne de cyclisme. A Brands Hatch, le Martiniquais, qui s'était classé cinquième du contre-la-montre (H3) mercredi, a été devancé par le Polonais Rafal Wilk et l'Allemand Vico Merklein.

Foot - L'argent et le sourire

L'équipe de France a perdu la finale du tournoi paralympique face au Brésil (2-0), encore un ton en-dessus. Mais les Bleus repartent de Londres avec une très belle médaille d'argent.

Malgré ses espoirs et tout sa bonne volonté, la France n'a donc pas brisé l'hégémonie du Brésil, qui reste le maître du cécifoot. Troisième Jeux paralympiques et troisième victoire pour les Brésiliens. Cela en dit long sur l'opposition qui attendait les Bleus ce samedi pour leur première finale. Frédéric Villeroux a eu beau se démener, Jonathan Grangier a eu beau sortir de superbes arrêts, les adversaires étaient plus forts. Dans cette équipe brésilienne, tout y est : deux phénomènes devant (Ricardinho et Jeffinho), deux défenseurs très costauds (Bill et Cassio) et un mur dans les buts (Cassio).

Pour rivaliser, il faut donc sortir le grand jeu et s'accrocher à un peu de réussite. Celle-ci a fui les Français quand ils ont eu pu se procurer des opportunités. Frédéric Villeroux a buté à six reprises sur le portier adverse. Surveillé comme le lait sur le feu par l'arrière-garde brésilienne, le héros de la demi-finale face à l'Espagne n'a jamais pu exprimer tout son talent, ni trouver Martin Baron, son compère en attaque. Ce dernier a même eu le malheur de pousser le ballon au fond de ses propres filets après un nouveau festival de Jeffinho (0-2, 42e). Un deuxième but qui est venu un peu plus confirmer la domination technique du Brésil. De l'autre côté du terrain, le capitaine brésilien Ricardinho a ébloui la partie de son talent, mettant quatre fois à contribution le gardien tricolore. C'est encore lui qui a provoqué le penalty transformé par Bill (0-1, 23e).

Malgré toute leur motivation, les hommes de Toussaint Akpweh n'ont pas réussi à revenir et ont laissé inéluctablement des espaces aux Brésiliens. Leur victoire n'en est que plus logique mais elle n'efface pas la superbe aventure des Bleus, qui, une fois la déception passée, auront toutes les raisons de savourer ce qui est une belle victoire pour le foot français. Ils peuvent même se tourner avec appétit vers une revanche, dans quatre ans, au Brésil.

la France ces Jeux avec 8 médailles d'or, 19 en argent et 18 en bronze