F1

Pénalisé, Maldonado perd un point

La direction de course a décidé dimanche soir d'infliger une pénalité de vingt secondes à Pastor Maldonado (Willams), pour avoir provoqué un accident avec Lewis Hamilton (McLaren), dans l'avant-dernier tour du Grand Prix d'Europe, à Valence. Ce qui a entraîné l'abandon de l'Anglais. Le Vénézuélien glisse donc de la dixième à la douzième place, derrière son coéquipier brésilien Bruno Senna (Williams), qui récupère un point dans l'opération, et l'Australien Daniele Ricciardo (Toro Rosso).

GB - Alonso entre les gouttes

Au terme d'une séance interrompue pendant 90 minutes à cause de la pluie, Fernando Alonso (Ferrari) a signé sa première pole de la saison, à Silverstone. Mark Webber (Red Bull) s'élancera à ses côtés.

http://www.lequipe.fr/Formule1/Formule1Grille972.html

Hamilton il etait malade aujourd'hui pck la jle voyais pas du tout ds cette position

Webber, le patient australien

Mark Webber (Red Bull) a attendu les derniers tours pour prendre le meilleur sur Fernando Alonso (Ferrari) et s'imposer à Silverstone. Sebastian Vettel (Red Bull) complète le podium.

Alors qu'on attendait de la pluie, de l'incertitude et du spectacle, on a finalement eu du soleil et une course assez linéaire, dimanche à Silverstone. Fernando Alonso (Ferrari) a passé quasiment toute la course en tête, mais à quatre tours de la fin, il a cédé face à Mark Webber (Red Bull), qui, profitant d'une meilleure stratégie pneumatique, l'a dépassé sans souci et a filé vers la neuvième victoire de sa carrière, sa deuxième de la saison, privilège qu'il partage avec l'Espagnol. A une course de la mi-saison, ces deux pilotes confirment qu'ils sont les deux hommes forts et ils s'échappent légèrement en tête du championnat : le double champion du monde conserve sa première place avec 129 points, mais l'Australien se rapproche, et ne compte plus que 13 points de retard.
Sur la grille, Alonso était en pole, avec Webber à ses côtés. Mais il y avait plus qu'une place de différence entre eux, il y avait également quatre pneus. L'Espagnol a en effet choisi de partir en durs, alors que l'Australien, et sept autres membres du Top 10, était en tendres. Une stratégie opposée qui a finalement souri au pilote Red Bull. En fait, tout s'est joué au premier arrêt : Webber a changé ses tendres pour des durs au 15e tour, et Alonso est rentré seulement un tour plus tard. S'il était resté plus longtemps en piste avec ses durs, il aurait pu effecteur son deuxième arrêt plus tard et garder ses tendres plus compétitifs jusqu'au drapeau à damier. Mais le pilote Ferrari s'est arrêté au 38e tour, et dix tours plus tard, il a vu Webber lui chiper la victoire, sans pouvoir réagir. Il a tout de même réussi à résister au retour de Sebastian Vettel (Red Bull), qui échoue finalement à moins de deux secondes.

Un pari perdu donc, pour le double champion du monde, mais les dégâts sont finalement limités, et surtout, il n'y a désormais plus aucun doute sur le potentiel de la F2012, la quatrième place de Massa (son meilleur résultat de l'année) vient le confirmer. Alors que les McLaren ont été clairement en retrait (Lewis Hamilton 8e, Jenson Button 10e), la lutte pour le titre pourrait bien ne concerner que les deux Red Bull et Alonso.

Les prévisions météo non respectées ont en tout cas clairement induit l'écurie McLaren en erreur, mais également Mercedes (Michael Schumacher 7e, Nico Rosberg, 15e). En revanche, elles n'ont pas trop impacté Lotus. Kimi Räikkönen, sixième sur la grille, a gagné une place, celle de Schumi, et termine cinquième. Quant à Romain Grosjean, handicapé par un accrochage avec Paul di Resta (Force India) dès les premiers virages, il a dû rentrer aux stands très tôt, changé d'aileron avant, et a mené une formidable remontée durant toute la course, qui l'a finalement mené à la sixième place. Un beau résultat d'ensemble pour Lotus, qui lui permet de chiper la troisième place des constructeurs à McLaren.

Grosjean il a fait une remonté de taré

j'aurai aimé voir ça

hamilton il ma déçu mais sa avoir avait des prb apparemment

difficile de dire qui va être champion ...

ouai

Grosjean pénalisé en Allemagne

Contraint de changer la boîte de vitesse de sa Lotus, Romain Grosjean sera pénalisé de cinq places sur la grille du Grand Prix d'Allemagne le 22 juillet à Hockenheim.

Romain Grosjean (Lotus) sera pénalisé de cinq places sur la grille du prochain Grand Prix d'Allemagne le 22 juillet à Hockenheim en raison d'un changement de boîte de vitesse. A Silverstone, le week-end dernier, le pilote franco-suisse avait terminé 6e mais en connaissant des problèmes avec cette pièce en fin de course. C'est le remplacement de la boîte qui lui vaut cette pénalité... accueillie avec philosophie par l'écurie britannique.

Nous sommes très chanceux que Romain n'ait pas eu ce problème plus tôt dans la course, a réagi James Allison, le directeur technique de Lotus. Malheureusement pour Romain, cela signifie qu'il aura cinq places de pénalité à Hockenheim, mais il a montré à Silverstone que rétrograder au classement ne l'empêchait pas de se battre aux avant-postes.» Grosjean avait dû passer par les stands dès le 2e tour pour changer son aileron avant endommagé dans une collision.

Avant de connaître sa pénalité, le pilote de 26 ans avait estimé que le circuit allemand était propice aux dépassements...

La pole pour Alonso

Fernando Alonso s'est emparé de la pole position à l'issue des qualifications ce samedi. Il devancera sur la grille de départ les locaux de l'étape Sebastian Vettel et Michael Schumacher. Romain Grosjean partira quant à lui du fond de la grille, en 20e position.

Les épaules solides et la conduite agile, Fernando Alonso a signé la 22e pole position de sa carrière sur le circuit d'Hockenheim. Un temps canon (1'40''621) sur une piste détrempéé lui permettra de s'élancer en première position sur la grille de départ dimanche. Et l'Espagnol aura la pression de l'Allemagne entière derrière lui puisque trois locaux seront à l'affût pour lui griller la politesse. Vettel (2e), Schumacher (3e) et Hulkenberg (4e) tenteront de régaler le public et de lui offrir un sacre à domicile.

Mais la tâche s'annonce ardue tant Alonso semble à l'aise sur le circuit allemand. Vainqueur de la troisième séance d'essais libres dans des conditions sèches, il a remis le couvert dans les qualifications, cette fois-ci sous la pluie. Autant dire qu'il sera costaud dimanche en cas de météo changeante. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Demandez par exemple à Romain Grosjean, piégé par la météo et qui, pour la première fois de la saison, n'a pas réussi à se qualifier pour le Q3. «Il fallait être la première voiture en piste en Q2 vu la météo. Moi, j'ai eu un souci de KERS et j'ai été gêné par une Force India en début de tour, constatait -il une fois éliminé. J'ai l'impression que la pluie ne tombait que sur ma voiture. Je suis décu, partir 20e sur la grille, c'est pas l'idéal mais il reste de l'espoir.» 15e temps, il partira cinq places plus loin après avoir changé sa boiîte de vitesse après Silverstone.

La sanction est la même pour Mark Webber, troisième temps des qualifications mais contraint de partir 8e, et pour Nico Rosberg, qui partira finalement de la 22e place avant de tenter une remontée fantastique sur ses terres. Le pilote Mercedes n'est pas le seul à avoir déçu. Les McLaren, qui semblaient sur la voie du mieux vendredi lors des essais libres, n'ont pas pu rivaliser avec les meilleurs. Button et Hamilton se contentent respectivement des sixième et septième places. Et que dire de Felipe Massa, incapable de passer le cut au Q2, et cantonné à une modeste 14e position. Il sera une nouvelle fois très loin de la bagarre de laquelle son coéquipier chez Ferrari tentera de s'extirper dimanche. Alonso avait déjà fait la pole dans les mêmes conditions à Silverstone il y a quinze jours, avant de laisser filer la course. Pas sûr qu'il veuille connaître la même mésaventure une deuxième fois.

J'espere que Grosjean et hamilton feront une bonne place

Alonso en patron

Parti en pole position, Fernando Alonso a fait la course en tête pour s'imposer sur le circuit d'Hockenheim dimanche et ainsi conforter sa première place au classement pilotes. Il a devancé Sebastian Vettel, qui n'a toujours pas gagné en Allemagne, et Jenson Button.

Vettel est bien pénalisé

Sebastian Vettel a finalement écopé d'une pénalité de 20 secondes pour être sorti de la piste au moment de son dépassement sur Jenson Button lors de l'avant-dernier tour. Arrivé en deuxième position, il rétrograde à la cinquième place. Button, lui, finit donc deuxième et Raikkonen grimpe sur le podium.

Les comissaires de course, qui l'ont entendu à l'issue de la course, ont considéré qu'il était hors-circuit après avoir pris l'extérieur sur Jenson Button. «C'était un dépassement compliqué, avait reconnu Vettel. Je ne savais pas si j'étais à l'intérieur ou non. J'ai surtout voulu éviter le contact, je ne le vois pas dans mon rétroviseur et j'accélère à fond pour passer.» Des explications qui n'ont finalement pas convaincu la direction de course.

Hamilton intouchable

Lewis Hamilton (McLaren) a survolé les qualifications à Budapest. Il s'élancera dimanche en pole devant Romain Grosjean (Lotus) et Sebastian Vettel (Red Bull). Fernando Alonso est 6e.

C'était écrit, ou presque. Depuis qu'il s'était montré le plus rapide lors des deux séances d'essais libres vendredi, Lewis Hamilton (McLaren) s'était inscrit au sommet de la liste des favoris pour les qualifications. Samedi matin, il avait seulement laissé Mark Webber (Red Bull) faire mieux que lui lors des libres 3, mais il n'a pas tremblé au moment-clé. Que ce soit en Q1, Q2 ou Q3 (1'20"953), l'Anglais a signé le meilleur temps trois fois de suite, et n'a laissé que des miettes à ses adversaires. Sa McLaren a retrouvé des couleurs, c'est clair et net, la quatrième place de Jenson Button (1'21"583) le confirme. Le champion du monde 2008 sera très dur à battre dimanche, même s'il ne faut pas oublier que la course sera longue (70 tours), épuisante (il fera plus de 30°) et que l'Anglais n'a pas été épargné par les soucis en course (accrochages, temps perdu aux stands) depuis le début de la saison.

Des miettes laissées par Hamilton, c'est Romain Grosjean (Lotus) qui a récupéré la plus grosse part. Le Français a attendu les dernières secondes de Q3 pour réaliser le deuxième temps (1'21"366) et s'offrir sa meilleure performance depuis le début de l'année. Les dirigeants de l'écurie anglaise ne cesse de répéter que si une de leurs monoplaces veut s'imposer, elle doit partir des deux premières lignes. Grosjean sera donc idéalement placé dimanche, mais il faudra aller chercher Hamilton... Et il faudra aussi résister à la meute qui le poursuivra, à commencer par Sebastian Vettel (Red Bull, 1'21"416), qui a sauvé la séance de Red Bull suite à la décevante 11e place de Mark Webber. Kimi Räikkönen (Lotus, 1'21"730), cinquième, cherchera également à faire mieux que son coéquipier, et Fernando Alonso (Ferrari, 1'21"844), actuel leader du championnat, ne se contentera certainement pas de sa sixième place sur la grille.

Hamilton de bout en bout

Parti en pole, Lewis Hamilton (McLaren) a gardé sa première place jusqu'à l'arrivée, dimanche à Budapest. Il a devancé les deux Lotus de Kimi Räikkönen et Romain Grosjean.

Parfois, la F1, c'est très simple et limpide. Vous signez la pole le samedi, vous prenez un bon départ, vous gardez votre première place à la fin du premier tour, vous réalisez deux arrêts aux stands impeccables, vous maintenez le deuxième à plus d'une seconde durant toute la course et vous franchissez la ligne d'arrivée en vainqueur. C'est exactement ce qu'a réalisé Lewis Hamilton (McLaren) ce week-end à Budapest, et même s'il a été mis sous pression par les deux pilotes Lotus, Romain Grosjean puis Kimi Räikkönen, il a finalement vécu un Grand Prix assez tranquille et c'est sans trop trembler qu'il signé son deuxième succès de la saison, qui lui permet de se relancer (un peu) au championnat.

L'Anglais aurait pu défaillir lorsque le Français ou le Finlandais sont revenus dans son sillage, à portée de DRS, mais non, il a tenu bon, n'a pas commis d'erreur, contrairement à Grosjean, qui a fait quelques passages un peu larges alors qu'il était plus rapide que le pilote McLaren. Dès vendredi, lors des essais libres, le champion du monde 2008 s'était posé comme le favori pour la victoire sur le Hungaroring, et il a tenu ce rang jusqu'au bout. En revanche, c'est encore manqué pour Lotus, qui n'a toujours pas gagné cette saison. Le doublé sur le podium est beau pour l'écurie anglaise, et va rapporter beaucoup de points au championnat constructeurs, la performance de Räikkönen, 5e sur la grille et qui a profité d'arrêts aux stands décalés pour remonter comme un boulet, mérite des félicitations, mais les regrets seront également certainement bien présents.

Vettel après son arrêt il faisait de temps de tarée

j'espère qu'on aura droit à une victoire des Lotus

Ouai j'espère aussi. J'espere que Hamilton il va garder la forme jusqu'a la fin

Webber : +5 places sur la grille

Mark Webber (Red Bull) a reçu une pénalité de cinq places sur la grille de départ de la 12e manche du Mondial en raison d'un changement de boîte de vitesses intervenu avant la fin du cycle obligatoire de cinq meetings.

L'Australien, N.2 mondial, avait écopé de la même sanction lors du GP d'Allemagne, 10e épreuve de la saison.

accrochage d'entrée, Alonso, Hamilton et Grosjean out

Button intouchable !

Au terme d'une course maîtrisée de bout en bout et marquée par un gros accrochage au départ, Jenson Button (McLaren) s'est imposé dimanche à Spa, devant Sebastian Vettel (Red Bull) et Kimi Räikkönen (Lotus).

Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour voir du spectacle sur le circuit de Spa, dimanche. Dès l'extinction des feux, Pastor Maldonado (Williams) s'est envolé comme une bombe, à tel point qu'on se demande encore s'il n'a pas volé son départ. Et, quelques mètres plus loin, juste avant le premier virage, un gros accrochage a provoqué l'abandon de Romain Grosjean (Lotus), Lewis Hamilton (McLaren), Sergio Perez (Sauber) et Fernando Alonso (Ferrari). Tout est parti d'une touchette entre le Français et l'Anglais : Grosjean a tassé Hamilton sur le côté droit de la piste, a perdu le contrôle de sa monoplace, n'a pas pu freiner, a décollé sur la Sauber de Kamui Kobayashi avant de s'envoler juste au-dessus de la tête de l'Espagnol. Plus de peur que de mal pour tout ce beau monde, mais beaucoup de dégâts et de débris sur la piste, ce qui a provoqué la sortie de la voiture de sécurité pour quelques tours.

Une fois le calme revenu, les fauves ont été relâchés et Jenson Button (McLaren) a pu débuter son cavalier seul. L'Anglais, déjà largement dominateur lors des qualifications la veille, a pu démontrer que sa monoplace était bien la plus rapide à Spa, qu'il avait trouvé les bon réglages avec son nouvel aileron arrière, et que la période de vaches maigres était terminée. Vainqueur du premier Grand Prix de la saison, troisième en Chine, le champion du monde 2009 était depuis au creux de la vague. Mais sa victoire, si elle ne le remet pas encore en selle pour le titre (101 points contre 164 pour Alonso), lui permet d'y croire un peu plus que la veille. Il n'a jamais été inquiété tout au long des 44 tours dimanche, creusant l'écart sur ses poursuivants lentement mais sûrement. Et malgré une stratégie à un seul arrêt assez risquée, sa formidable gestion des pneus lui a permis de maîtriser sereinement sa fin de course.

Derrière l'Anglais, les autres pilotes ont assuré le spectacle. Et parmi eux, la palme revient à Sebastian Vettel (Red Bull). Seulement 10e sur la grille, l'Allemand a fait le show et rappelé à ses détracteurs pourquoi il avait été deux fois champion du monde. Auteur de dépassements très osés sur Mark Webber (Red Bull), Bruno Senna (Williams) ou Felipe Massa (Ferrari), il est remonté dans la hiérarchie jusqu'à s'offrir une deuxième place qui lui permet de revenir à 24 points d'Alonso au championnat. Kimi Räikkönen (Lotus), 3e alors qu'il aurait pu espérer mieux sans un déficit criant en vitesse de pointe, et Webber, 6e, reprennent eux aussi des points à l'Espagnol, au contraire de Hamilton, l'autre grand perdant du week-end. Enfin, mention spéciale à l'écurie Toro Rosso, qui place pour la première fois de la saison ses deux pilotes dans les points : Jean-Eric Vergne 8e et Daniel Ricciardo 9e. C'est certes loin des hautes sphères atteintes par Button et McLaren, mais ça fait tout de même un bien fou.

Grosjean suspendu une course

Romain Grosjean (Lotus), qui a provoqué un accident au début du Grand Prix de Belgique, impliquant trois autres pilotes, a été suspendu une course.

À l'origine d'un spectaculaire accident ce dimanche dans le premier virage du Grand Prix de Belgique, le Français Romain Grosjean (Lotus-Renault) a été suspendu une course. Il ne disputera pas le Grand Prix d'Italie le 9 septembre à Monza. Il devra également payer une amende de 50 000 euros. Lewis Hamilton, Fernando Alonso et Sergio Perez avaient été pris dans ce carambolage. Les commissaires de course ont jugé que Grosjean avait commis une «faute extrêmement grave» ainsi qu'une une «erreur de jugement», en «éliminant deux des principaux animateurs du championnat».

Grosjean il a fait un sale vols